lundi 12 septembre 2016

J'ai cousu Bel-Air (en shweshwe, en plus !)

Alors, samedi, j'ai cousu une culotte en shweshwe...

Remettons les choses dans le contexte. Il se trouve que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup faire des choses qui sortent de l'ordinaire. Des chaussures, par exemple. 


Mais depuis quelques mois, je vais aussi lire quidam écrit sur la réalisation de lingerie parce qu'il y a un truc qui m'exaspère : le rembourrage. J'ai donc décidé de faire ma lingerie pour faire mes maillots de bain et j'ai commencé l'exploration du sujet, samedi.

L'enfer du rembourrage systématique au défi des filles culottées


Une poitrine généreuse et des fesses en conséquence impactent un budget lingerie quand on aime la dentelle, les dessous confortables mais beaux, à l'épreuve d'une vie active.

Cet été, j'ai constaté qu'il est impossible de trouver un maillot de bain sans rembourrage, dans lequel il est agréable de bouger pour de vrai, sans que cela ne se déplace. Même cher. Le rembourrage m'exaspère vraiment : très inconfortable, cela ne sèche jamais. Je n'ai pas besoin de promettre plus que ce que je n'ai déjà ! Dans la lingerie aussi, les petits coussins polluent nos sous-vêtements, les culottes ne sont pas toutes confortables, faisant basculer la plus part du temps l'ensemble dans le rouge question budget.


Il se trouve que Rebecca a lancé sur Instagram un défi : hashtag-je-couds-bel-air avec des chutes de tissu chaîne et trame, un menu projet traité en deux petites heures. Je m'inscris discrètement pour participer. Et puis, je me suis dit que si les médias faisaient grand cas de notre féminité mal assumée et/ou malmenée, j'allais balancer mon affaire de culotte comme ma mère aurait brulé son soutif en son temps. Attention mes soeurs, je vais causer du patron  ! 


Bel-Air, le patron.


Il est composé de 4 pièces. Les explications détaillent en premier lieux le montage du gousset, la bande de coton intermédiaire, en couture invisible qui se réalise assez facilement. Ensuite, on pose un élastique dentelé. Les parisiennes en trouveront chez fil2000 en différente couleur.


Question matériel, la petite culotte de Rebecca nécessite peu de chose : un joli coupon de tissu ou de récupérer la soie d'une nuisette trop petite ou d'une robe déchirée... Il faut explorer tout sauf le jersey. Ce modèle est celui d'un dessous type bloomer.


J'ai utilisé un coupon de shweshwe de 40 cm, écru, motif pois associé à un élastique rose. Il me restait aussi des chutes de chanvre pour faire la pièce centrale. Pour cette fois, je me suis contentée du fil de base en ma possession.


Une fois assemblé, je me suis dit "c'est graaaaaaand " en observant le tombé de mac. Habituée au jersey qui s'étire sur nos fesses dodues, la vraie taille d'une culotte est pourtant celle-ci. Voici ce que cela donne porté.


C'est mignon, c'est marrant, c'est en shweshwe alors cela me plaît, me donnant même envie de l'associer à un caraco dans le motif médaillon. Si je ne peux pas encore juger du confort au quotidien, je promets d'en faire un retour honnête.

J'ai appris à poser un élastique en deux temps, compris l'intérêt du fil mousse qui reste à acquérir. L'objet de mon prochain test culotté sera évidement en jersey !

7 commentaires:

  1. Mais elle semble parfaite, cette petite culotte cousue main ! Nous n'avons pas encore testé le patron Bel-Air... mais je vais suivre de près ce défi ! :) en attendant, je sélectionne ton billet sur Abracadacraft aujourd'hui.

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  2. Réponses
    1. Merci Julie ! A nous le DIY de extrême qui va jusqu'au dessous :)

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  3. Magnifique! J'ai chargé le patron. reste à trouver le temps de le coudre. Bisous!

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  4. Ah voilà qui me plait beaucoup.Je suis totlament d'accord avec toi sur les rembourrages que je déteste et puis recycler les nuisttes, cela me plait aussi beaucoup!

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  5. Hyper chouette cette culotte ! Je sens que je vais me coudre quelques dessous moi aussi...

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