Dans grands évènements, j'affectionne les préparatifs de dernières minutes, réalisés dans l'excitation, la joie et l'émulation ambiante. Ces moments sont uniques, comme une parenthèse où tout est possible. Au vu du petit miracle qui est sorti de ma MAC en avril dernier, je sens que je vais vous convaincre.
La future mariée - amie et triplette for ever - avait choisi une jolie dentelle pour coudre in extremis un boléro, histoire de couvrir ses épaules nues, tout juste trois jours avant le jour J.
Jour J-3 donc, en sirotant une tisane, nous avons cherché un modèle : avec manches, sans manches, manche 3/4 ? Un rapide patron a été improvisé sur un papier de soie, au milieu de mon salon totalement retourné pour l'occasion (une tradition chez les triplettes). Pour nous convaincre de notre "création", nous avons monté l'essai avec une chute de voile. Un lâché de couture par ci, un ajout par là, lorsque le résultat nous a satisfait, le découd-vite a remis à plat le tissus pour entrer dans le vif du sujet… L'avant veille du jour J !
La coupe de dentelle a été suivie d'un bâti sous les manches, les cotés pour un essayage volé (si, si, volé). J'ai piqué le délicat tissu la veille, comme par magie, sans aucune protestation de ma MAC.
C’est ainsi que la mariée a pu porter un boléro pour couvrir ses épaules nues en cette très belle journée du 15 avril 2011 !
Dans quelques jours, ils fêteront leur noce de coton, cela valait bien de raconter cette histoire de dentelle, non ?
