lundi 3 février 2014

Comment cloner ma robe préférée ? [Teasing]

Vous connaissez mon aversion, ma tristesse infinie, mon incapacité à me séparer d'un vêtement chéri usé jusqu'à la corde ? Non ? Souvenez-vous... L'affaire Triple A...

Cette fois, il s'agit d'une robe. Que dis-je, ma robe par défaut, décédée après 8 ans de bons et loyaux services intensifs. Ne la retrouvant pas dans le commerce, je me suis lancée le challenge de la cloner.


De celles et ceux qui pensent que c'est faciiiiiile se ravisent immédiatement : cette robe est en jersey de coton épais. En terme d'outil, ma MAC sera incapable de coudre cette matière avec des finitions aux petits oignons, un surfilage bien comme il faut. D'ailleurs, je ne sais pas surfiler avec une surfileuse.

L'empiècement est loin d'être évident à rattraper. Il s'est déformé au fil du temps et des nombreux lavages. Il s'agirait de l'abaisser sous la poitrine, ce qui veut dire... modifier le patron. Faire des pinces pour prendre en considération un tour de poitrine plus généreux ?


 

Les manches : en raglan. D'accord. Mais avec un pli creux et en deux pièces, agrémentées d'une parmenture pliée tarabiscotée...

 

Et le tissu ? Le jersey-modal ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval aux dires de Google, sauf d'être un chinois, en Chine, dans une usine textile. Un jersey bio ferait-il l'affaire ? S'il pouvait tenir les 8 prochaines années et être lavable en machine, ce serait parfait car oui, vous avez bien vu : cette robe devait passer au pressing. Mais au rythme où je la portais, elle a plutôt connu le lavage domestique en mode très délicat.


En bref, il me faut de l'aide et je compte bien en trouver : quelques boutiques de location de machines existent à Paris dont une toute proche de chez moi : Brin de Cousette, proposant des cours qui pourraient répondre à mes questions et à mes besoins matériaux.

Peut-être que certaines interrogations tomberont par ailleurs d'elles-même en jouant du découd-vite? Voilà le prologue d'un feuilleton couture à suivre :o)

A suivre: "un enfer de patron ou un patron d'enfer ?"

1 commentaire:

  1. Je suis comme toi mais je n'aurai pas le courage de refaire.
    Aventure à suivre donc.

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